du DIES IRAE de Michel-Richard Delalande
au MAGNIFICAT de Jean-Sébastien Bach
Après le succès des opéras Anacréon et Actéon de Jean-Philippe Rameau et Marc-Antoine Charpentier, À bout de souffle continue d’explorer la richesse de la dramaturgie et de l’expressivité de la musique baroque, mais cette fois, côté sacré.
Grandes œuvres s’il en est : le Magnificat de Jean-Sébastien Bach, cantique célébrant l’avènement d’une nouvelle ère, sera précédé du Dies irae de Michel-Richard Delalande, magistral hymne de l’Apocalypse.
Ces deux pièces ont en partage une écriture des émotions à la fois concise, efficace et implacable. Le jeu sur la densité des chœurs, tour à tour fugués ou homophoniques, le brillant, le puissant et l’amplitude de l’orchestre, l’intimité des parties solistes, on connait tout cela chez Bach. On sait moins que Delalande, successeur de Lully auprès de Louis XIV, avait aussi l’art de faire résonner pour le plus grand effroi et le plus grand plaisir des auditeurs français le silence éternel des espaces infinis.
Distribution
Direction musicale : Stéphane Delincak
Conseiller artistique : Pascal Duc (les Arts Florissants)
Solistes :
Soprano 1 : Cécile Granger / Soprano 2 : Anne-Laure Touya / Contre-ténor : Cyrille Lerouge / Ténor : Bastien Rimondi / Basse : Matthieu Le Levreur
Orchestre baroque (22 instrumentistes)
Continuo : Yvan Garcia (orgue positif) et Pauline Lacambra
Violons 1 : Olivier Briand, Martine Tarjabayle, Mileva Culjic-Baranek
Violons 2 : Koji Yoda, Marie Bouvard, Anne-Lise Chevalier
Alto : Céline Lamarre, Joana Cambon, Jennifer Lutter
Violoncelles : Pauline Lacambra, Cristelle Costes
Contrebasse : Franck Ratajczyk
Orgue positif : Yvan Garcia
Flûtes : Benjamin Gaspon, Bénédicte Roussel
Hautbois : Yoanne Gillard, Vincent Blanchard
Basson : Florian Gazagne
Trompettes : Serge Tizac, Patrick Pagès, Fabien Versavel
Timbales et percussions : Florent Tisseyre
Chœur À bout de souffle (55 chanteurs)
Coaching vocal : Antonio Guirao-Valverde et Stéphane Delincak
Chef de chant : Cyril Kubler